Sommes-nous faits pour « travailler » ou pour nous réaliser ?
Je rentre tout juste d’un séjour en Espagne qui m’a fait le plus grand bien. Mon aspiration à la liberté, à la découverte, à l’aventure et au voyage a refait surface comme jamais après avoir été étouffée pendant tant d’années. Je ressens en moi comme une pulsion de vie profonde qui me pousse à sortir de ma bulle dans laquelle j’étais restée jusqu’ici, afin de travailler plutôt dans mon intériorité. J’étais dans une sorte d’hibernation qui m’a été nécessaire pour me libérer et guérir de mon passé. Cette phase se termine, comme si le monde extérieur m’appelait pour que je vienne le rencontrer. Je ne sais pas encore où je vais, mais le mouvement est en marche, c’est certain !
Même quand j’ai essayé, je n’ai jamais été en phase avec notre société, que je trouve emprisonnante, vampirique et aliénante. Comme beaucoup d’autres, je ressens que ce système arrive à sa fin et qu’il est temps que nous en construisons un nouveau, qui soit en cohérence avec la vie qui coule en nous. Nous devons sortir de ce système basé sur la peur, la survie, l’injustice et l’esclavagisme, pour aller vers un système basé sur la joie, la vie, la justice et la solidarité.
Le verbe travailler provient du latin « tripaliare », qui signifie « torturer ». Le travail est donc étymologiquement et symboliquement relié à une notion de douleur et de souffrance. C’est ainsi dire sur quoi nous avons basé notre existence. Sommes-nous faits pour travailler toute l’année et profiter de la vie seulement quelques semaines par an ? Nous travaillons si dur, simplement pour répondre à nos besoins de base qui sont de manger et de nous loger, quand ils le sont. Qui peut dire qu’il est heureux de cette façon ? Ceux qui diront que oui n’ont probablement jamais goûté à la véritable liberté, à l’authentique joie qui nous vient du fond des tripes lorsque nous réalisons les aspirations de notre âme.
Ces aspirations, encore faut-il les entendre, oser les écouter puis commencer à les considérer avant de les réaliser. Nous sommes des êtres illimités mais nous nous limitons sans cesse. Par nos peurs, nos croyances, nos blessures, notre manque d’imagination, notre attachement à notre confort (qui n’est pas le bonheur !)…
« Pauvre naïve » penseront peut-être certains d’entre vous. « On ne fait pas tout ce que l’on veut dans la vie », combien de fois ai-je entendu cette phrase ? Et pourtant, je crois profondément que si nous sommes en cohérence avec nous-mêmes, que nous réalisons ce que nous sentons de nous réaliser de notre manière unique pour contribuer au monde, au collectif, je pense que nous pouvons tous vivre en harmonie. Regardons la nature, elle s’harmonise d’elle-même ! Nous nous sommes tellement déconnectés de notre nature intérieure que notre façon de vivre est complètement absurde, incohérente et génère beaucoup de souffrance et d’injustice. En retrouvant notre nature, nous retrouverons une cohérence et une harmonie individuelle et collective avec le flux naturel de la vie.
Bien sûr cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais chaque petit pas que nous faisons à notre échelle, en nous autorisant à nous réaliser, et à réaliser nos petits rêves, puis nos plus grands rêves, nous libère nous-mêmes et libère les autres autour de nous. Nous sommes tous reliés et c’est ensemble que nous bâtissons le futur de l’humanité.
Le vrai bonheur c’est d’aller là où vous n’êtes jamais allés, de faire ce que vous n’avez jamais osez faire. Alors foncez, et vous verrez, la joie que vous en retirerez !
Moi je rêve de voyages, d’aventures, de rencontres, de collaborations passionnantes, de relations profondes, d’apprentissages, de créativité, de rire, de danser, de chanter, de vibrer… de vivre quoi !
Et vous, quels sont vos rêves ?
Laura
Voir quelques photos de mon voyage sur ma publication Instagram.