Se libérer de la moralité extérieure pour accéder à la joie de vivre

Lorsque je repense à mon passé, j’y vois beaucoup de douleurs, d’épreuves et de résistances. La plupart de mes expériences, qu’elles qu’en soient le domaine, ont souvent été pénibles ou peu réjouissantes. J’avais l’impression parfois que ma vie ressemblait à un combat interminable dont je finissais toujours perdante.

Je me suis demandée longtemps pourquoi, tout semblait si compliqué, pourquoi je rencontrais tant de blocages pour aller vers le bonheur et la joie de vivre. Je n’avais quasiment jamais ce que je voulais et par dépit, je me suis contenté d’une vie qui était loin de répondre à mes aspirations profondes. Aspirations que j’ai parfois même complètement enfermées afin de les oublier, ou presque.

Aujourd’hui après une période de transition qui a été nécessaire à ma guérison et dans laquelle j’ai fait des actions et des choix importants, je peux vous dire que je ressens une joie immense devant le futur qui se dresse devant moi. J’ai changé des croyances, j’ai guéri des blessures, libéré des traumas, me suis reconvertie professionnellement, et, bien que le chemin ne soit pas fini, je me sens plus que jamais, en alignement avec moi-même.

L’un des plus grands apprentissages de mes dernières années a été ma libération de la moralité « extérieure ».

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Chaque système, qu’il soit sociétal, politique, scolaire, familial, religieux ou spirituel a sa propre moralité.

Et cette moralité est établie sur des critères qui sont propres à celui/ceux qui a/ont conçu ce système. La moralité extérieure peut être aussi celle que nous absorbons d’une autre personne (ami, amoureux/se, parent, figure spirituelle…). L’un des systèmes dont il est le plus coriace de se défaire, en tous cas je trouve, est celui de la spiritualité. Car il est plus subtil, et il vient toucher nos valeurs et notre aspiration à devenir « meilleurs » ou à servir de grandes causes.

Je vous donne un exemple un peu grossier mais c’est pour expliquer : « il ne faut pas boire d’alcool parce que cela baisse ma vibration ». Si je suis cette « règle », relié à un principe moral « c’est mauvais » de boire, alors je vais pouvoir me considérer comme un être spirituel/avec une vibration élevée qui suit le « bon principe moral » du groupe qui m’a appris cette règle. Je me sens donc « intégrée » et acceptée par mes « pairs » qui respectent eux-aussi ce principe moral.

Mais que me dit mon âme à ce sujet ? Est-ce vraiment « mal », « mauvais » en toutes circonstances ? Et bien ma réponse est non. Et même au contraire, dans certaines situations, l’alcool a des aspects positifs. Attention, ne me méprenez pas, je sais que l’alcool peut être un produit nocif et toxique, lorsqu’il y a addiction par exemple, je ne nie pas ce côté-là. Mais simplement tout est une question de doses et de circonstances. J’apporte une nuance qui vise à comprendre que les choses ne sont ni toutes noires, ni toutes blanches. L’alcool est par exemple utilisé en phytothérapie et en homéopathie, car il permet de « transporter l’information » (l’éther). C’est aussi un euphorisant, désinhibant et relaxant (pas besoin de vous décrire cet aspect-là je pense !).

Ainsi est le piège de la moralité extérieure, car elle met les choses dans des cases, attise le jugement de soi et de l’autre, et ne permet pas la VRAIE liberté d’être et de faire.

C’est le problème de tout système qui va imposer sa moralité, plus ou moins subtilement, à l’ensemble d’un groupe, et va pousser les participants de ce système à accepter ses règles pour « appartenir » au groupe. Tout manquement, génèrera un sentiment de rejet et d’exclusion.

Voilà pourquoi il est tant difficile d’incarner son authenticité, son ÊTRE profond sur cette Terre, car cela entraine bien souvent, rejet et jugement. Et cela même dans certaines « hautes sphères spirituelles », qui finalement, sous une couche de jolis mots, ne sont pas plus bienveillantes que les autres systèmes de ce monde.

Alors aujourd’hui, j’ai choisi de tout mon cœur et de toute mon âme, que ma SEULE AUTORITÉ, et ma SEULE MORALITÉ, seraient les miennes. Je peux vivre telle ou telle expérience qui sera peut-être jugée ou réprimée par un système moralisateur, spirituel ou non. Je n’en ai plus rien à faire.

Et je n’ai jamais vibré aussi haut. Je n’ai jamais été aussi heureuse.

Nous ne pouvons pas être heureux lorsque nous sommes contraints, limités, orientés selon une autorité extérieure. Nous pouvons faire semblant de l’être, mais ce n’est rien comparé au VRAI BONHEUR, LA VRAIE JOIE d’être soi de manière complètement décomplexée et libre.

Autorisez-vous à être libres INCONDITIONNELLEMENT dans l’expression de qui vous êtes en respectant VOTRE propre moralité intérieure. En vous libérant petit à petit de l'autorité et du jugement extérieurs, elle vous guidera sur le chemin de votre épanouissement.

Riez, expérimentez, dansez, chantez, jouez et vibrez avec la VIE qui s’exprime en vous.

Vous ressentirez la joie immense d’être vous,

Laura Gleizes

Précédent
Précédent

Oser la vulnérabilité et l'authenticité pour construire la confiance en soi-même et avec les autres

Suivant
Suivant

De la défiance à la confiance